Bienvenue dans notre outil de lutte contre la maltraitance organisationnelle
La Mo correspond à « toute situation préjudiciable créée ou tolérée par les procédures d'organisations (privées, publiques ou communautaires) responsables d'offrir des soins ou des services de tous types, qui compromet l'exercice des droits et libertés des personnes »
(Gouvernement du Québec, 2017, p. 18)
Présentation du projet
Bienvenue sur ce site web dédié à la lutte contre la maltraitance organisationnelle (MO)
Lieu d'hébergement pour nos outils visant à contrer la maltraitance organisationnelle perpétrée au sein de ressources d'hébergement du Québec à l’endroit de résidents, notre objectif est avant tout de rendre ces outils accessibles à l'ensemble toutes les personnes concernées par ce type de maltraitance, soit : les résidents eux-mêmes, leurs familles et proches, les intervenants, les gestionnaires et les décideurs.
Il est souhaité que ces personnes puissent travailler ensemble afin de mettre un terme aux situations de MO qui ont cours dans leur milieu.
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4 raisons
Recherches en ergothérapie
Marie-Josée Drolet, ergothérapeute, éthicienne et chercheuse au département d’ergothérapie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), entreprit de documenter les enjeux éthiques de la pratique de l’ergothérapie.
L’analyse des verbatim des entretiens individuels réalisés avec ces professionnels révéla que les ergothérapeutes sont des témoins privilégiés de situations de MO subies par plusieurs aînés du Québec dans notre réseau de la santé et des services sociaux.
Sorties médiatiques
La pandémie COVID-19 a lourdement affecté les aînés du Québec, du Canada et de partout ailleurs dans le monde. Cela dit, le Canada et, particulièrement, le Québec se distinguent. « Au Canada, la proportion de personnes décédées de la COVID-19 dans des établissements de soins de longue durée (SLD) est bien plus élevée que dans les pays comparables – 81 % au Canada, comparativement à 28 % en Australie, 31 % aux États-Unis et 66 % en Espagne, selon les plus récents rapports » (Société Royale du Canada, 2020, p. 5).
Au Québec, au moins 4 836 résidents d'une ressource d'hébergement sont décédés directement de la COVID-19
Enquêtes Rinfret, Castonguay et Kamel
Trois enquêtes ont visé à faire la lumière sur les causes des décès survenus dans les CHSLD lors de la première vague de COVID-19.
« L’insuffisance des ressources humaines, financières et matérielles, déjà criante dans les milieux de vie, n’a fait qu’accroître l’ampleur des conséquences pour les personnes âgées hébergées ou qui reçoivent des soins et des services de santé à domicile. En effet, plusieurs répondants et répondantes (à la fois des citoyennes et citoyens, des personnes proches aidantes ou des membres du personnel) ont souligné ce qu’on pourrait appeler une forme de maltraitance organisationnelle à l’égard des personnes âgées hébergées ou qui reçoivent des soins et des services de santé à domicile en situation de vulnérabilité ou en besoin de soins directs quotidiens » (CSBE, 2021, p. 15).
Responsabilités déontologiques, éthiques et juridiques
Qu'il s'agisse de la personne en cause, d'un membre de la famille, d'un proche, d'un intervenant, d'un gestionnaire ou d'un décideur, dès qu'une personne est témoin ou informée qu’une situation de maltraitance est présente dans son milieu, il est de sa responsabilité d’AGIR.
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